26 avril 2006

Je reviens parfois sur certains passages, dans certains livres, plusieurs fois par an :

O combien fondamental pour nous de se mettre en scène dans le futur, avec des mots.

Sans jamais douter qu’on vivra assez longtemps pour les prononcer.

Sans jamais douter qu’on racontera notre histoire.

(Joyce Carol Oates, Black Water, 1992; éd. fr. Reflets en eau trouble, Actes Sud, 1993, p. 83)

1 commentaire:

Gilda Piersanti a dit…

L'un n'empêche pas l'autre: on peut "sentir" très fortement, tous les jours,la présence de la mort (cette conscience quotidienne de la finitude que, visiblement, nous avons en commun et qui ne nous lâche pas) et se projeter incessamment dans l'avenir avec nos récits (ce que tu fais, tous les jours aussi, en écrivant...